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Le tribunal a annoncé la mise en liquidation de l’association de gestion du circuit. Il n’y aura sans doute pas de Grand prix cette année.
Le prochain Grand prix auto a du plomb dans l’aile. Sauf miracle, le circuit d’Albi n’accueillera pas les bolides début septembre pour son épreuve phare. Hier, le tribunal d’Albi a prononcé la mise en liquidation de l’association de gestion, plombée par un déficit d’au moins 150 000 €. À l’issue d’une grosse demi-heure d’audience, les cinq employés sont sortis du tribunal, têtes baissées et mines tristes. «C’est 80 ans d’histoire rayés et cinq chômeurs sur le carreau» lâche Jean-Jacques Lapeyre, le directeur, visiblement très affecté. Il n’y avait pas d’autre solution. Si elle avait existé, on l’aurait trouvé depuis longtemps…»
Un liquidateur, Me Mariotti, a été nommé par le tribunal. Selon Jean-Jacques Lapeyre, le déficit pourrait au final être encore plus lourd. «Les dettes se creusent. Depuis l’annonce de la possible mise en liquidation la semaine dernière, nous avons eu 50 000 à 60 000 € d’annulation de chiffre d’affaires. Il est hors de question de creuser le trou.» Jean-Jacques Lapeyre qui ne veut pas apparaître comme le «vilain petit canard» tacle l’ancien président du circuit Bernard Gonella, «qui a quitté ses fonctions alors que je venais de partir en vacances.» Il regrette aussi que les propositions de l’association pour redresser la barre et épurer les dettes n’aient pas été suivies : «On espérait une avance de subvention de la ville pour tenir et retrouver une trésorerie positive.» Selon le directeur, le prochain Grand prix prévu début septembre a très peu de chances de se tenir : «Je ne vois pas non plus comment il serait possible d’organiser le Superbike».
LADEPECHE DU MIDI Publié le 17/07/2014